liveblog-body

Le gouvernement britannique a déclaré que les allégations des services de sécurité russes concernant six membres du personnel diplomatique britannique expulsés de Russie étaient « sans fondement ».

Dans un communiqué, le gouvernement britannique a déclaré :

Les accusations formulées aujourd’hui par le FSB contre notre personnel sont totalement infondées. Les autorités russes ont révoqué l’accréditation diplomatique de six diplomates britanniques en Russie le mois dernier, à la suite des mesures prises par le gouvernement britannique en réponse aux activités dirigées par l’État russe en Europe et au Royaume-Uni. Nous n’avons aucun scrupule à protéger nos intérêts nationaux.

L\'annonce selon laquelle la Russie a évoqué l\'accréditation de six diplomates britanniques à Moscou, accusés d\'espionnage, est survenue alors que Keir Starmer atterrissait à Washington pour discuter de l\'autorisation d\'autoriser l\'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée au plus profond du territoire russe.

L\'agence de sécurité FSB a déclaré vendredi avoir pris cette mesure après avoir découvert des documents montrant qu\'une partie du ministère des Affaires étrangères aidait à coordonner ce qu\'elle a appelé « l\'escalade de la situation politique et militaire » en Ukraine.

Kiran Stacey, correspondante politique du Guardian, rapporte :

Selon le Guardian, cette décision a été prise il y a plusieurs mois, après que la police métropolitaine a accusé un groupe de Britanniques de planifier un incendie criminel contre des entreprises liées à l\'Ukraine pour le compte de l\'État russe. Mais elle n\'a été annoncée que dans un communiqué vendredi matin.

Les médias russes ont nommé et publié des photographies des six membres du personnel diplomatique britannique.

Ashifa Kassam

Ashifa Kassam est le correspondant du Guardian pour les affaires européennes.

Les défenseurs des droits de l\'homme affirment que près de 3 000 réfugiés ukrainiens vivant en Hongrie ont été touchés par un nouveau décret hongrois qui supprime les abris financés par l\'État pour les réfugiés de l\'ouest de l\'Ukraine.

Le gouvernement a publié un nouveau décret en juin, limitant l\'accès au logement financé par l\'État aux réfugiés ukrainiens originaires de zones qu\'il considère comme déchirées par la guerre. Le décret est entré en vigueur à la fin du mois dernier, déclarant que des pans entiers de l\'Ukraine peuvent désormais être regagnés en toute sécurité.

Le Comité Helsinki hongrois, qui travaille en étroite collaboration avec les groupes concernés, a déclaré qu\'environ 3 000 réfugiés ukrainiens étaient concernés par le nouveau décret, ce qui les a conduits à se retrouver sans abri et à ne pas pouvoir accéder aux services sociaux tels que les soins de santé et l\'éducation, qui nécessitent une adresse enregistrée en Hongrie.

Bien que le décret stipule que le gouvernement examinera la situation tous les mois, les défenseurs des droits de l\'homme ont souligné l\'attaque de Lviv par les forces russes début septembre et ont noté qu\'une semaine plus ،, le gouvernement hongrois n\'avait pas modifié sa position concernant les réfugiés de cette région.

Cette semaine, Human Rights Watch, affirmant que le décret viole la directive de protection temporaire de l’UE déclenchée en mars 2022 à la suite de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, a exhorté la Commission européenne à « prendre des mesures immédiates » et à engager une procédure d’infraction contre la Hongrie en vertu du droit de l’UE.

Lydia Gall, chercheuse senior sur l\'Europe et l\'Asie centrale à Human Rights Watch, a déclaré :

Laisser sans abri des réfugiés fuyant une guerre dévastatrice est non seulement contraire aux obligations internationales de la Hongrie, mais constitue également un rappel inquiétant de la politique inhumaine et cruelle du gouvernement envers les personnes en quête de sécurité en Hongrie. La Commission européenne devrait faire pression sur Budapest pour qu\'elle fasse son devoir et veille à ce que tous les réfugiés ukrainiens bénéficient d\'une protection temporaire.

L\'Union européenne a publié une déclaration affirmant qu\'elle « condamne fermement le récent transfert de missiles balistiques de fabrication iranienne à la Russie » et a menacé de nouvelles sanctions.

Il est écrit :

Ce transfert constitue une menace directe pour la sécurité européenne et représente une escalade matérielle substantielle par rapport à la fourniture de drones et de munitions iraniens, que la Russie a utilisés dans sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine.

La position de l’UE sur l’implication de l’Iran dans la guerre menée par la Russie a toujours été claire. L’UE a à plusieurs reprises mis en garde l’Iran contre tout transfert de missiles balistiques vers la Russie.

L’UE réagira rapidement et en coordination avec ses partenaires internationaux, notamment en adoptant de nouvelles mesures restrictives importantes contre l’Iran, notamment la désignation des personnes et entités impliquées dans les programmes de missiles balistiques et de drones de l’Iran, et envisage à cet égard des mesures restrictives dans le secteur de l’aviation iranien également.

L\'agence Reuters avait précédemment rapporté que la France avait convoqué le chargé d\'affaires iranien à Paris pour protester contre le transfert de missiles de l\'Iran vers la Russie.